La fille et le trombone

J'ai lu "La fille et le trombone" d'Antonio Skármeta, paru en Janvier 2004.
                                   
C'est l'histoire de Magdalena qui, à l'âge de deux ans, débarque au Chili en provenance d'Europe, pour être confiée à son grand-père, suite au décés de ses parents pendant la guerre.
Esteban Coppeta l'élèvera avec amour jusqu'à ce qu'il décède d'un cancer du poumon. Alors âgée de treize ans, Magdalena, orpheline sans racine, décide de prendre le nom de sa grand-mère, Alia Emar. Confiée à Jovanna, une amie de son grand-père, elle deviendra une adolescente puis une jeune femme originale , passionnée de cinéma américain et militante politique. Tout en s'impliquant pour qu'enfin, après plusieurs élections, le docteur Allende devienne président du Chili, elle rêvera et organisera son départ pour vivre à New-York et voir l'Empire State Building avec son amoureux de toujours, Pedro Pablo Palacios, alias York New.
Mais ses racines sont bien au Chili, la terre qui l'a accueillie et qui est devenue sienne. C'est là qu'elle fondera sa propre famille...
                                                                                     
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce roman. Bien que le sujet soit intéressant, l'écriture m'a paru laborieuse. Digressions et métaphores, sous-entendus et non dits, envolées poétiques et commentaires politiques, certains chapitres m'ont semblé interminables. De la filmographie à la politique en passant par la musique de jazz latino, ce livre aurait dû être vivant, bruyant; j'ai souvent ressenti l'inverse malgré l'humour sous-jacent.

Cette critique n'a de valeur que parce qu'elle est mienne.