La passe-miroir, Les fiancés de l'hiver

J'ai lu "La passe-miroir, les fiancés de l'hiver" de Christelle Dabos édité en avril 2016.

C'est l'histoire d'Ophélie. Elle vit à Anima. Elle est liseuse, ce qui lui permet en touchant un objet de lire son passé et de ressentir les émotions du ou des différents propriétaires. Mais également elle est passe-miroir, ce qui lui permet de se déplacer d'un endroit à un autre pourvu qu'il y ait un miroir. Ophélie vit paisiblement entourée de sa famille et des meubles et objets animés, ce qui est la particularité de son arche, quand il lui est annoncé qu'elle doit épouser un homme du clan du Pôle à la fin de l'été. Auparavant et pour les mois qui la séparent de la date de son mariage, elle doit se rendre avec son chaperon de tante Roseline au lieu même de sa future vie. C'est la règle et sous peine d'être reniée, Ophélie ne peut que se plier aux volontés d'Artémis, Mère de tous les membres du clan depuis plusieurs siècles.

Thorn, son fiancé vient la chercher et c'est en dirigeable qu'ils rejoignent le Pôle. Mais Thorn est aussi froid que son arche, aussi blanc et gris que la neige et la nuit polaire. Ophélie se jure alors de faire son devoir en épousant cet homme mais que le mariage resterait stérile, elle ne lui appartiendrait jamais. Arrivée dans la Citacielle, ville et cour du seigneur Farouk, frère d'Artémis, Ophélie fait la connaissance de Bérénilde, la tante de Thorn mais aussi de tout un tas de personnages qui lui font rapidement comprendre qu'elle n'est pas la bienvenue et que tout sera mis en œuvre pour faire échouer son mariage mais surtout discréditer et anéantir son futur époux. Les mois à venir vont être longs et périlleux mais c'est sans tenir compte des ressources cachées de notre héroïne...

J'ai choisi ce livre car les critiques que j'avais lues précisaient que Christelle Dabos était la nouvelle J. K. Rowling. Je ne pouvais que plonger dans cette saga et c'est avec ravissement que je l'ai fait. Tout y est, l'univers et décors imaginaires, les pouvoirs exceptionnels, les héros et anti-héros, les forces surnaturelles, les bons et les méchants, les intrigues, les pièges, le vrai et le faux qui se mêlent et se démêlent...une belle écriture. Loin la réalité d'adulte, bienvenue au pays de l'enfance! Enfin ce n'est peut-être pas aussi vrai. Comme Harry Potter, je pense qu'Ophélie est capable de gagner le cœur d'adultes qui ont au fond d'eux laissé une belle part à l'enfance et à l'imaginaire.

Cette critique n'a de valeur que parce qu'elle est mienne.