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L'écritoire

Nécessaire contenant ce qu'il faut pour écrire...

L’Énigme de la chambre 622

J'ai lu "L’Énigme de la chambre 622" de Joël Dicker, édité en février 2020.

 C'est l'histoire de Joël, écrivain, qui part se ressourcer au Palace de la petite ville de Verbier dans les Alpes Suisses après la perte douloureuse de son ami et éditeur et une déception amoureuse. Sur place, il rencontre Scarlett qui l'entraîne, bien malgré lui au départ, dans une enquête pour résoudre un meurtre non élucidé et remontant à plus d'une décennie.

C'est l'histoire de la chambre 622 du Palace de Verbier où a eu lieu un assassinat voilà de nombreuses années, lors du Grand Week-end annuel de la banque Ebezner. Malgré l'enquête minutieuse et les éléments trouvés, les soupçons n'ont jamais pu se concrétiser en vérité absolue et prouvée. De nombreuses questions sont restées en suspens quant au mobile et à l'auteur.

C'est l'histoire de Lev Levovitch, bagagiste au palace Verbier qui tombe éperdument amoureux d'Anastasia, en visite à l'hôtel dans l'espoir, de sa mère, qu'elle trouve un riche héritier comme futur époux. L'amour est réciproque entre les deux jeunes gens et Lev est prêt à tout pour qu'elle ait une vie de rêve avec argent, belle maison, belle voiture...

C'est l'histoire de Macaire Ebezner, héritier de la banque du même nom qui est également amoureux d'Anastasia. Alors qu'il est prêt à tout pour qu'elle l'aime, quelques années plus tard, il sera prêt à tout pour devenir président de la banque quitte à y perdre celle qu'il aime depuis de nombreuses années.

C'est l'histoire d'Anastasia, mais aussi de Sinior Tarnogol, Jean-Bénédict Hansen, Cristina, Arma, Wagner, Sol Levovitch, Mr Rose... autant de personnages qui interférent dans cette enquête rocambolesque aux multiples rebondissements jusqu'au final inattendu.

Tout simplement magistral! L'auteur maintient le lecteur dans le suspens jusqu'au nom de la victime jusqu'à quasiment la moitié du livre alors que ce n'est un secret pour aucun des protagonistes. Quant au mobile et au meurtrier, cents fois le lecteur pense avoir deviner et cent fois il est dans l'erreur! L'histoire ou plutôt les histoires se déroulent sur plusieurs mois et années et le lecteur passe de chapitre en chapitre d'une période à l'autre, du passé plus ou moins lointain au présent, le tout étonnamment orchestré et minuté faisant monter la pression des indices, des questions, des déductions, des révélations... Bref passionnant. Du grand Joël Dicker!

Cette critique n'a de valeur que parce qu'elle est mienne.

L’Énigme de la chambre 622
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